Le taranto, le flamenco des mines

Le taranto est un style flamenco qui naît d’un chant populaire dans la province d’Almeria, dans la zone minière, entre les villages de Garrucha et Cuevas de Almanzora.
On raconte que c’est un dérivé de la taranta, mais la principale différence entre les deux c’est la présence du compas (rythme), vu que le taranto suit celui-ci. Ce style flamenco a commencé comme un chant, et peu après on y a ajouté la danse.

Le premier qui a chanté le taranto a été Pepe El Morato, même si on peut remarquer certains pionniers de ce style comme « El Cabogatero » (1810-1880), « Ciego en la Playa » et Juan Abad Diaz.

Le Taranto, histoire et évolution

Comme on a dit antérieurement, l’évolution du Taranto apparaît dans les siècles XIX et XX dans la province d’Almeria, dans les villages de Garrucha et Cuevas de Almanzora. Pendant ce temps, ce style flamenco a commencé à prendre de l’essor grâce aux « cafés chanteurs » de l’époque, comme « España », « Lyon de Oro » et « Frajalito ».

Le taranto a grandi par le biais d’autres styles qui sont apparus dans l’Andalousie orientale. C’est le cas de Murcia, qui a influencé les chants de par sa proximité avec la province d’Almeria et sa vie minière. Entre ces deux provinces (Almeria et Murcia) sont connus certains chanteurs comme « El Morato » et « Chilares » :

L’influence dans ce style arrive d’autres zones andalouses, comme Jaén, Linares et La Carolina, avec des artistes comme « El Bacalao », « Basillo » et « El Cabrerillo » en raison des chemins de fer entre les deux villes, Almeria et Linares